Le jeu vidéo ajouté à la section
sur les « troubles de la dépendance »
L’addiction
au jeu vidéo a été ajoutée à la section sur les « troubles de la dépendance ». Une personne
définie comme dépendante au jeu vidéo « joue
tellement que d'autres centres d'intérêt et activités sont délaissées, y
compris le sommeil et les repas », explique Shekhar Saxena,
Directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l'OMS. Tout
en reconnaissant que ce trouble ne touche qu'une « petite minorité » et qu’il n’était pas question
d’affirmer que « toute
habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique ».
En janvier 2018 déjà, l’OMS abordait la question de l’addiction au jeu vidéo dans son projet de révision de classification2 , en la définissant comme « un comportement (…) qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ». Soit une « une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement, et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ».
La décision de l’OMS d’intégrer l’addiction au jeu vidéo à la nouvelle classification a provoqué une vive réaction des professionnels du secteur, notamment de la part du SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) : « L'ensemble des acteurs de l'industrie du jeu vidéo regrette que les États membres de l'Assemblée Mondiale de la Santé (…) aient choisi d'implémenter le très discuté « Trouble du jeu vidéo » dans la 11e édition de la Classification Internationale des Maladies (CIM-11) », affirme le syndicat professionnel sur son site internet3 .
En janvier 2018 déjà, l’OMS abordait la question de l’addiction au jeu vidéo dans son projet de révision de classification2 , en la définissant comme « un comportement (…) qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ». Soit une « une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement, et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ».
La décision de l’OMS d’intégrer l’addiction au jeu vidéo à la nouvelle classification a provoqué une vive réaction des professionnels du secteur, notamment de la part du SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) : « L'ensemble des acteurs de l'industrie du jeu vidéo regrette que les États membres de l'Assemblée Mondiale de la Santé (…) aient choisi d'implémenter le très discuté « Trouble du jeu vidéo » dans la 11e édition de la Classification Internationale des Maladies (CIM-11) », affirme le syndicat professionnel sur son site internet3 .
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