dimanche 10 juin 2018



Deux changements de paradigmes majeurs en psychiatrie


Ce tronc commun est appelé « polysyndromique ». On n’a donc plus des entités pathologiques distinctes, mais des polysyndromes.
Alors si on a effectivement des polysyndromes, cela pose de grands problèmes pour les systèmes de classifications. Dans les systèmes de classification, on est habitué à classer des maladies. Comment va-t-on classer des syndromes qui se recoupent et qui se recouvrent ? Il y a une tentative aux États-Unis (au NIH), qui sont les critères opérationnels de recherche (Research Domain Criteria ou RDoC) – ceci a fait l’objet d’un certain nombre de communications et de symposiums.
Ces critères opérationnels de recherche partent d’un principe simple : il n’y a pas de signe spécifique, il y a des signes qui se recouvrent et qui sont liés aux dysfonctions de certains circuits cérébraux. Ces signes sont surtout des signes cognitifs. On va donc isoler des clusters de signes cognitifs qui sont en relation avec la dysfonction de tel ou tel circuit cérébral. C’est probablement tout à fait expérimental — les RDoC sont testés —, mais c’est une tentative de sortir du modèle … des maladies discrètes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Dr claude Jean PARIS LE STRESS ET LA CRISE CARDIAQUE ONT  MAINTENANT  UNE PARTIE DE LEURS LIENS EXPLIQUES Brain emotional activ...