Statistiques sur l’expérience en matière de relations sexuelles chez les adolescents canadiens
Tendances quant à l’expérience en matière de relations sexuelles chez les adolescents canadiens
Plusieurs études de grande envergure fournissent des données sur le pourcentage d’adolescents canadiens qui ont eu des relations sexuelles au moins une fois. Au nombre de celles-ci, on note l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de Statistique Canada, la British Columbia Adolescent Health Survey et La santé des jeunes canadiens : un accent sur la santé mentale. Parce que ces études sont menées de façon répétitive sur un nombre d’années au moyen d’échantillons semblables, elles nous permettent d’observer des tendances dans les pourcentages de jeunes Canadiens qui font l’expérience de relations sexuelles.
La plupart des jeunes Canadiens auront leur première relation sexuelle à un certain point pendant leur adolescence. Dans la plus récente Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2009/2010, en réponse à la question « Avez-vous déjà eu des relations sexuelles? », 30 % des jeunes de 15 à 17 ans et 68 % des 18 à 19 ans ont déclaré qu’ils avaient eu des relations sexuelles (Roterman, 2012). Bref, alors que moins de la moitié des adolescents canadiens déclarent avoir eu des relations sexuelles avant l’âge de 18 ans, plus des deux tiers le font avant l’âge de 20 ans. Lorsque ces données sont ajoutées aux données des cycles précédents de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, nous pouvons observer que les pourcentages des jeunes Canadiens dans les groupes d’âge 15-17 ans et 18-19 ans qui ont signalé avoir déjà eu des relations sexuelles sont demeurés relativement stables de 1996/1997 à 2009/2010 (Rotermann, 2012, 2008) (Tableau 1).
Tableau 1 : Pourcentage des jeunes Canadiens âgés de 15-17 ans et de 18-19 ans ayant signalé avoir déjà eu des relations sexuelles, 1996/1997, 2003, 2005, 2009/2010
Groupe d’âge
|
1996/1997
|
2003
|
2005
|
2009/2010
|
15-17 ans
|
32 %
|
30 %
|
29 %
|
30 %
|
18-19 ans
|
70 %
|
68 %
|
65 %
|
68 %
|
Rotermann, M. Tendances du comportement sexuel et de l’utilisation du condom à l’adolescence. Rapports sur la santé, vol. 19, no 3, 2008, p. 1-5.
Rotermann, M. Comportement sexuel et utilisation du condom chez les 15 à 24 ans en 2003 et en 2009-2010. Rapports sur la santé, vol. 23, no 1, 2012, p. 1-5.
La British Columbia Adolescent Health Survey (McCreary Centre Society, 2009; Saewyc, Taylor, Homma et Ogilvie, 2008)comprend des données sur le pourcentage des adolescentes et adolescents de la 7e à la 12e année (de 12 à 17 ans et plus) qui ont signalé avoir déjà eu des relations sexuelles en 1992, 1998, 2003 et 2008. Ces données indiquent des pourcentages stables jusqu’en déclin de jeunes qui ont eu des relations sexuelles entre 1992 et 1998, les pourcentages demeurant stables par la suite (Tableau 2). Les résultats indiquent que le pourcentage des adolescentes et des adolescents de la 7e à la 12e année qui ont déjà eu des relations sexuelles a chuté entre 1992 et 2008.
Tableau 2 : BC Adolescent Health Survey : Pourcentage des adolescentes et adolescents de la 7e à la 12e année qui ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, 1992, 1998, 2003, 2008
1992
|
1998
|
2003
|
2008
| |
Adolescents
|
33,9 %
|
24,9 %
|
23,3 %
|
22,0 %
|
Adolescentes
|
28,6 %
|
23,0 %
|
24,3 %
|
22,0 %
|
Sources : Saewyc, Taylor, Homma & Ogilvie. (2008). Trends in sexual health and risk behaviours among adolescent students in British Columbia. The Canadian Journal of Human Sexuality, 17 (1/2), 1-14.
McCreary Centre Society. (2009). A Picture of Health: Highlights from the 2008 British Columbia Adolescent Health Survey.Vancouver, BC: McCreary Centre Society.
La santé des jeunes canadiens : un accent sur la santé mentale présente les résultats du cycle de 2009/2010 de l’étude intitulée Les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire (Freeman, King, Pickett, Craig, Elgar, Janssen, & Klinger, 2011). Pour la période 2002 à 2010, le pourcentage des élèves de 9e et de 10e année qui ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles a légèrement augmenté.
Tableau 3 : La santé des jeunes canadiens : un accent sur la santé mentale : Pourcentage approximatif des élèves de 9e et de 10e année ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, 2002, 2006, 2010
2002
|
2006
|
2010
| |
Garçons, 9e année
|
20 %
|
20 %
|
24 %
|
Filles, 9e année
|
18 %
|
19 %
|
19 %
|
Garçons, 10e année
|
27 %
|
25 %
|
31 %
|
Filles, 10e année
|
25 %
|
27 %
|
31 %
|
Source : Freeman et coll. (2011). La santé des jeunes canadiens : un accent sur la santé mentale. Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, Ontario.
Sommaire
Trois études canadiennes courantes à large échantillonnage ont recueilli des données sur les pourcentages de jeunes Canadiens qui déclarent avoir déjà eu des relations sexuelles. Deux de ces études ont d’abord recueilli des données sur l’expérience en matière de relations sexuelles des jeunes en 1992 (B.C. Adolescent Health Survey) ou en 1996 (Canadian Community Health Survey) et deux d’entre elles ont fait connaître les données recueillies récemment en 2010 (Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes; La santé des jeunes canadiens). Plusieurs conclusions peuvent être tirées de ces trois études. D’abord, du début au milieu des années 1990 jusque vers 2005, le pourcentage de garçons et de filles qui ont déclaré avoir déjà eu une relation sexuelle a diminué. Deuxièmement, entre 2005 et 2010, les pourcentages de jeunes qui ont signalé avoir déjà eu des relations sexuelles est demeuré stable pour certains groupes (par ex. les filles de 9e année, soit de 15-17 ans) et a accusé une légère augmentation pour les autres (par ex. les filles et les garçons de 10e année, soit 18-19 ans). Troisièmement, dans l’ensemble, les données disponibles indiquent que le pourcentage d’adolescents et d’adolescentes au Canada qui ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles a chuté entre le début/milieu des années 1990 et 2010.
Références
Freeman, J.G., King, M., Pickett, W., Craig, W., Elgar, F., Janssen, I. et Klinger, D. (2011). La santé des jeunes canadiens : un accent sur la santé mentale. Ottawa, ON: Agence de la santé publique du Canada.
McCreary Centre Society. (2009). A Picture of Health: Highlights from the 2008 British Columbia Adolescent Health Survey.Vancouver, BC: McCreary Centre Society.
Rotermann, M. Tendances du comportement sexuel et de l’utilisation du condom à l’adolescence. Rapports sur la santé, vol. 19, no 3, 2008, p. 1-5.
Rotermann, M. Comportement sexuel et utilisation du condom chez les 15 à 24 ans en 2003 et en 2009-2010. Rapports sur la santé, vol. 23, no 1, 2012, p. 1-5.
Saewyc, Taylor, Homma & Ogilvie. (2008). Trends in sexual health and risk behaviours among adolescent students in British Columbia. The Canadian Journal of Human Sexuality, 17 (1/2), 1-14.
Relations sexuelles et amoureuses chez les adolescents
Lorsque les discussions portent sur les relations sexuelles chez les adolescents, on met l'accent sur les risques : l'avortement, la grossesse et les maladies sexuellementtransmises (MST).
Bien que ces questions soient sérieuses, certains experts croient qu'il y a un autre risque, probablement plus dangereux, dont on oublie souvent de parler : les relations abusives.
« Si vous vous retrouvez dans une relation destructrice sur le plan émotionnel, vous pourriez vivre une descente aux enfers pour le reste de votre vie », déclare Kim Martyn, éducatrice en santé sexuelle dans le département de santé publique de Toronto (Toronto Public Health Department). « Il peut être difficile de se sortir de cette situation et ce type de relations établit des habitudes négatives pour les futures relations. »
Martyn déclare que, même si les parents n'aiment pas l'idée que leur adolescente puisse tomber enceinte, selon elle, cela n'est pas aussi grave que de se retrouver dans une relation destructive sur le plan émotionnel. « Pourquoi? Parce que, dans situation de vie correcte, on peut toujours s'en sortir dans la vie, même si on est une mère adolescente. Il n'y a aucun doute que c'est tout un défi, et que je ne souhaite ça à personne, mais il est tout de même possible pour l'adolescente d'être positive, particulièrement si elle est aidée. » Cependant, cela n'est pas le cas avec les relations destructrices, déclare-t-elle, lesquelles ont souvent des effets à long terme et parfois permanents.
Martyn a un point de vue similaire au sujet de l'avortement. « Pour une personne stable émotionnellement qui fait ce choix de son propre gré, à part de ressentir une certaine tristesse à l'idée de ce qui aurait pu être, la plupart des femmes continuent à aller de l'avant et s'en sortent très bien. » Cependant, cela est plus difficile à faire une fois prise dans une relationémotionnellement destructive.
Malheureusement, ce qui est ironique, c'est que de nombreux parents mettent l'accent sur les risques associés aux relations sexuelles en soi et les relations émotionnellement destructives peuvent parfois avoir lieu sans qu'il y ait de relations sexuelles. Cela conduit les parents à croire que tout va bien alors que de gros problèmes se trament, des problèmes qui peuvent réduire les chances que leur fille jouisse d'une vie heureuse et productive en tant qu'adulte.
Caractéristiques des relations destructives
« Les parents devraient garder l'œil ouvert pour détecter les signes précurseurs : un copain qui demande de savoir où elle est à tout moment, qui appelle constamment, qui vérifie ce qu'elle fait-ce qui peut sembler attendrissant de prime abord », déclare Barbara Neilson, travailleuse sociale à l'hôpital pour enfants The Hospital for Sick Children (SickKids) à Toronto. Neilson déclare qu'une adolescente qui brise lentement le contact avec ses autres amis et passe seulement du temps avec son copain est un autre signe inquiétant.
Dans la plupart des cas, ce sont les filles qui sont à risque et, dans de nombreux cas, le copain en question est légèrement plus âgé. Puisqu'un homme plus âgé peut sembler plus sophistiqué et avoir accès à des choses matérielles qui ne sont pas normalement disponibles, comme une automobile, un revenu disponible et un appartement, les adolescentes sont souvent « aveuglées ». Parfois, les filles sont tout simplement impressionnées que leur copain ne soit pas un adolescent immature. Cependant, il n'est pas nécessaire que le garçon soit plus âgé ni qu'il possède des choses matérielles pour qu'il soit abusif. Une personnalité contrôlante et une fille vulnérable sont les deux seuls ingrédients nécessaires.
« [Le copain abusif] commence par détruire le sens de soi et la confiance de la personne », déclare Martyn, en ajoutant que, souvent, par la suite le copain « la conduit à des activités possiblement plus destructives, comme manquer l'école, boire de l'alcool et de consommer de la drogue et de s'adonner à des activités sexuelles à risque ». Il pourrait même encourager une adolescente à mener à terme une grossesse non planifiée afin de la contrôler et de conserver ce contrôle.
Martyn et Neilson conviennent toutes les deux que les adolescentes les plus vulnérables sont celles qui ont une piètre estime de soi et qui proviennent de familles où la communication laisse à désirer.
Représentations positives et réalistes des relations sexuelles et des relations chez les adolescents : il n'y en a pas
« Il n'est pas idéal d'apprendre les relations sexuelles et les relations grâce à la télévision, les vidéos et la culture populaire », déclare Martyn, et c'est l'une des raisons pour lesquelles les adolescents font des choix catastrophiques à ce sujet. « Les corps ne sont pas réels : la taille des seins et des pénis, la peau est parfaite », avance-t-elle en ce qui concerne la façon dont les médias représentent la sexualité. « Les relations sont également fabriquées. Il n'y a pas d'intimité et de tendresse et, bien qu'on n'y fasse parfois allusion, on ne discute pas de relations sexuelles sécuritaires. « Martyn déclare que, puisque les relations sexuelles chez les adolescents comprennent souvent de l'intimité et de la responsabilité en ce qui concerne la sécurité, de nombreux adolescents ont conscience que les médias ne présentent pas la réalité. Cependant, ce ne sont pas tous les adolescents qui comprennent cela ou qui ont la force de résister au message séduisant présenté par les médias.
Une étude publiée récemment dans le journal Pediatrics conclut que, en général, les médias montrent « souvent l'activité sexuelle comme étant plaisante et sans risque » et que plus ils sont exposés à du contenu sexuel dans les films, à la télévision, dans la musique et les magazines, plus les adolescents sont susceptibles d'avoir des relations sexuelles.
Donc, alors qu'on aborde certains risques -mais pas tous- dans certaines situations, le message qui se fait entendre le mieux est qu'il n'y a pas de danger, et que ceux qui s'adonnent aux activités sexuelles s'amusent sans souci à être de parfaits athlètes du sexe.
Deux stratégies : prévenir les relations sexuelles ou prévenir les risques?
Se fondant sur des données provenant de 30 pays développés, un rapport publié en 2001 par le Guttmacher Institute sur la sexualité chez les adolescents a examiné comment divers pays abordent ces messages contradictoires et la question de la sexualité chez les adolescents en général. Lorsqu'on compare les attitudes sociétales et les taux d'avortement et de grossesse, l'étude est parvenue à ce que l'on pourrait considérer une conclusion controversée :
« L'acceptation sociétale de l'activité sexuelle chez les jeunes, agencée à des renseignements détaillés et équilibrés sur la sexualité et à des attentes claires quant à l'engagement et à la prévention de la maternité et des MST au sein des relations des adolescents, sont des traits caractéristiques des pays où l'on dénombre de faibles taux de grossesse, de maternité et de MST chez les adolescents. »
En d'autres termes, si vous éduquez les enfants sur tous les risques, établissez des lignes directrices claires sur les attentes et les responsabilités, et leur dites leur que les relations sexuelles sont acceptables dans ces circonstances, les taux d'avortement, de maternité au cours de l'adolescence et de MST baissent.
De nombreux parents et certains gouvernements ne sont pas d'accord avec ce point de vue.
« Certains groupes de notre pays aimeraient prévenir les grossesses non voulues et les maladies transmises sexuellement et certains groupes aimeraient empécher les gens d'avoir des relations sexuelles », a déclaré Jonathan Klein, président de l'American Academy of Pediatrics Committee on Adolescents, au Washington Post en mai 2006, en ajoutant que les deux groupes sont prèts à déformer les recherches pour appuyer leur point de vue.
Sans aucun doute, tout comme la meilleure façon d'éviter de se retrouver dans une relation abusive est d'éviter d'avoir des relations, l'abstinence est la meilleure façon de prévenir les grossesses, les avortements et les MST. Le problème est que de nombreux adolescents refusent l'abstinence.
Attitude, connaissances et compétences
« Toutes les activités dans la vie puisent dans notre attitude, nos connaissances et nos compétences. L'attitude vient principalement de la famille », déclare Martyn. « Vous pouvez leur demander d'attendre jusqu'au mariage mais s'ils n'ont pas accepté les valeurs ou la religion de la famille, cela n'est pas réaliste. » En ce qui concerne les connaissances, Martyn déclare qu'il faut promouvoir la prise de conscience critique et qu'il n'est pas suffisant de se fier aux écoles pour fournir suffisamment de renseignements exacts.
« Les compétences sont la partie la plus négligée car les parents, les écoles et les églises sont gènés de reconnaître que les enfants ont besoin de certaines compétences alors qu'ils font la transition vers l'âge adulte. On tombe dans les vieux modes de pensées : en parle, c'est encourager. »
Par conséquent, l'abstinence n'est pas réaliste pour de nombreux adolescents mais, d'autre part, les parents ne veulent pas que leurs enfants connaissent des problèmes relationnels, qu'ils soient sexuels ou non.
« Il faut être conscient de ce qui se passe - pas en fouinant mais en connaissant les amis de votre adolescent à l'école et en rencontrant les copains ou copines », déclare Neilson. « Il faut continuer à transmettre les valeurs familiales dans les conversations avec cet être qui grandit.»
Neilson déclare que des communications ouvertes sont la clé. Malheureusement, il est bien connu que les adolescents sont aussi peu doués pour la communication que, eh bien, les parents. Afin de surmonter cela, il faut commencer tôt, ne pas arrêter et être réaliste.
« Au fur et à mesure que les adolescents grandissent, choisissez des moments pour parler avec eux. Les déplacements en auto fonctionnent bien car vous n'êtes pas face à face. Il y a moins d'intensité. » Neilson suggère que l'on devrait éduquer les adolescents sur ce qu'est une relation saine et déclare que les parents devraient « mettre l'accent sur le futur plutôt que sur le passé. Il faut leur apprendre à penser. »
En plus de ne pas parler de relations sexuelles et amoureuses, certains parents font l'erreur de paniquer lorsqu'ils découvrent que leur adolescent est actif sexuellement. La panique s'exprime souvent sous la forme de sermons et de punitions. « Il faut repousser les limites au fur et à mesure que l'enfant vieilli mais vous devez admettre que vous ne pouvez le contrôler. »
Souvent, les efforts pour tenter d'avoir un contrôle complet sur les relations sexuelles et les autres relations échouent. « Lorsqu'on tente d'exercer un contrôle exagéré, les adolescents peuvent devenir hargneux et sombrer dans la dépression car ils sentent qu'ils n'ont pas de contrôle », déclare Martyn. « Dans de nombreux cas dont j'ai été témoin, je les ai vu choisir un moment pour se rebeller et réagir à la première opportunité. Ils peuvent également faire des fugues. Les enfants ne tolèrent pas cela - particulièrement au Canada-, un pays où les jeunes peuvent obtenir des contraceptifs plus ou moins gratuitement et où les parents n'ont aucun droit sur les registres médicaux de leurs adolescents, y compris ceux qui portent sur la santé reproductive.
Neilson suggère d'armer les adolescents avec tous les renseignements dont ils ont besoin, de les encourager à bien se connaître et de leur demander d'assumer les responsabilités de leurs actes. Pour faire cela, les parents doivent s'engager et tenir leur parole. Cela apporte des récompenses : « les enfants qui ont une bonne estime de soi auront une vie sexuelle saine. »
Davantage de conseils pour les parents et les adolescents
- Etablissez des relations étroites et chaleureuses avec vos enfants dès l'enfance.
- Parlez de sexe avec votre enfant tôt et souvent.
- Informez vos adolescents de ce que vous pensez de leur vécu et de vos attentes.
- Tentez de comparer votre expérience alors que vous êtiez adolescent avec celle de vos adolescents.
- Lorsque vous rencontrez de la résistance, essayez de ne pas le prendre personnellement.
- Clarifiez vos propres valeurs et attitudes au sujet de la sexualité.
- Invitez les copains et copines à la maison pour des soupers de famille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.